Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Salon de musique(s)

10 juin 2012

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage...

atempocirc

 

La Grainerie regorge de spectacles tous plus surprenants les uns que les autres.

Ce fut déjà le cas avec le Palais Nibo, ou Bach en balles, et l'édition 2012 de Caravane de cirques m'a ravie avec Atempocirc, une compagnie espagnole dont le spectacle parlait de l'apprentissage, du désir, des peurs, et toutes autres choses.

Apprendre, començar a perdre

Il est d'ailleurs épatant que la polysémie des mots, des idées, que voulait transmettre la compagnie passe si bien dans leur art, pour le spectateur non-hispophone !

Je retiens de cette soirée leur premier numéro dansé, très dynamique, mêlant habilement audiovisuel et chorégraphie. Mais aussi le mât chinois très poétique, et le solo à la roue Cyr de Matias Marré.

Publicité
Publicité
8 mai 2012

Hum...

*Emerge d'une trappe*

berliner_philharmoniker

Hum, on se croirait dans un grenier ici, non ?

Bon, j'ai l'ambition de dépoussiérer un peu, et de parler de choses et d'autres.

 

Un roman récemment lu, un concert phénoménal, des petites envies estivales, etc.

 

A bientôt,

Aloysia

 

28 septembre 2011

Piano aux Abattoirs, revue de presse

Suite au concert de Nathalia Romanenko aux Abattoirs dans le cadre du Festival Piano aux Jacobins, voilà un petit aperçu des autres critiques toulousaines de cette belle soirée.

Classictoulouse

Concertclassic

 

Je complèterai ce billet dès que j'aurai d'autres textes à portée de clic !

 

21 septembre 2011

Pianos d'été

Ce soir, un billet en deux temps.

 

A rebours, le récital d'Anne Queffélec à la Halle aux Grains de Bagnères-de-Bigorre pour le Festival Piano Pic.

Et celui de lundi dernier de Nathalia Romanenko aux Abattoirs de Toulouse pour le Festival Piano aux Jacobins.

 

Commençons par une petite merveille délicate, sous les doigts d'Anne Queffélec.

Queffelec_portrait_photo_Kourtney_Roy-01

Un programme très dense, que la pianiste nous a présenté en début de chaque partie. Elle est "partie de l'idée de l'amitié Chopin-Liszt, et [a] eu envie de les relier, le premier, à deux compositeurs qu'il aimait infiniment, Bach et Haendel, le deuxième à la musique française que son écriture a beaucoup influencée, Debussy et Ravel."

En première partie :

Haendel, Passacaille en sol mineur HWV 432

Bach/Busoni, Prélude du Choral "Nun Komm't der Heinden Heiland" BWV 659

Marcello/Bach, Adagio du concerto pour hautbois en ré mineur

Chopin, Nocturne en sol mineur op. 15 n°3

Haendel/Kempff, Menuet en sol mineur

Chopin, Nocturne en sol mineur op. 37 n°1

Bach/Hess, "Jesu, meine freude" cantate BWV 147

Haendel, Chaconne en sol majeur HWV 435

Même si je reconnais et admire le jeu de la pianiste, cette deuxième partie m'a beaucoup moins enthousiasmée que la suivante, avec pour fil conducteur l'eau, merveilleusement jouée !

Liszt, La Lugubre gondole S. 134

Liszt, Les Jeux d'eau à la villa d'Este S. 163

Debussy, Ondine

Debussy, La Cathédrale engloutie

Debussy, Reflets dans l'eau

Ravel, Noctuelles

Ravel, Les Oiseaux tristes

Ravel, Une barque sur l'océan

J'ai été beaucoup plus enthousiasmée par cette deuxième partie. J'aime beaucoup Ravel et suis donc très exigeante quand je l'écoute, je dois dire que cette soirée m'a charmée.

En bis... je ne sais plus, mais, malgré la pluie, je suis ressortie de la Halle le sourire aux lèvres !

 

*°*°*

 

A Toulouse, le Festival Piano aux Jacobins, en partenariat avec le musée des Abattoirs propose de mettre en relation une oeuvre du fonds plastique du musée et des oeuvres musicales rares, souvent de la musique du XXème siècle. Ce lundi 19 septembre, l'oeuvre exhumée est Osceola (1957) de Paul Jenkins.

11-09-19Jenkins_osceola

Nathalia Romanenko, dont c'était le 1er concert à Toulouse comme elle l'a elle-même signalé (mais ce qu'elle n'a pas précisé, c'est qu'elle reviendra pour une création émouvante), a présenté intégralement ce concert.

 

 

Sans entracte se sont succédées :

Kabalevski, Sonate n°1 en fa majeur op. 6

Schnittke, Sonate n°1

Massenet, Valse folle

Schedrin/Pletnev, extraits d'Anna Karenina "Prologue", "La Course"

 


L'ensemble du récital a été interprété avec maestria. Bien que la salle, à moitié pleine, ait résonné de craquements divers, commentaires, bips et diaphragmes d'appareils photo, la pianiste a emporté son public dans un voyage de l'imaginaire enfantin aux confins de la folie.

Lors de sa présentation, elle a précisé avoir souhaité mettre en rapport les couleurs flamboyantes du tableau de Jenkins avec les couleurs musicales d'oeuvres méconnues.

Je n'ai, en toute honnêteté, pas compris comment mettre en relation l'oeuvre picturale et les oeuvres musicales. Les couleurs harmoniques et mélodiques du programme musical, un deuxième mouvement de la Sonate de Kabalevski (qui n'écrit pas que pour les enfants, nous a précisé la pianiste) particulièrement poétique et diaphane, celle de Schnittke placée sous un monogramme (a-t-elle ainsi nommé le motif récurrent de l'oeuvre constitué par le nom du dédicataire Vladimir) féérique, laissant place à l'imaginaire (3ème mouvement) ou à une boîte à musique grinçante (2ème mouvement), invitaient plus à suivre les lignes vertes et sinueuses de la tenue de la pianiste, comme un hommage aux nymphes, à une Mélusine duelle, plutôt qu'à la tension presque sanguinaire du tableau de Jenkins.11-09-19nathalia_romanenko

Alors, après avoir contemplé l'oeuvre (j'étais arrivée en avance), j'ai préféré me laisser porter par la technique pianistique et le formidable talent de conteuse de Nathalia Romanenko.

En effet, elle a émaillé ses interprétations de mimiques du visage, de mouvements brusques et théâtraux, pensive pour s'imprégner de la tension et de la délicatesse de l'introduction de la Sonate de Schnittke, enflammée dans La Course d'Anna Karenina !

 

Ce fut réellement un concert marquant, duquel il ne me reste aucune impression négative (musicalement parlant). J'ai hâte de voir et d'entendre son deuxième passage à Toulouse !

5 septembre 2011

La rentrée !

Oui, j'ai bien choisi mon jour pour réapparaître !

Alors, au programme 2011-2012, des surprises aux Clefs de Saint-Pierre. Mais aussi, dans une allure très "cinéma" (c'est l'impression que me fait la couverture du programme, pas vous ?), un Théâtre du Capitole qui polit ses ors lyriques : Tosca et Madame Butterfly, les Indes galantes, Falstaff et le Trouvère... que du beau monde. Côté chorégraphique, le merveilleux de Casse-noisette pour les fêtes de fin d'année, une Giselle que j'ai l'impression de voir tous les 4 matins sur la scène capitoline, mais surtout des productions plus audacieuses comme le tétraptyque "New-York dances" fin janvier, dont la liste me donne envie de sautiller.

11-12capitole

Non, au Capitole, ce sont surtout les cycles hors des sentiers battus qui m'intéressent : les Voix du monde qui feront voyager l'auditeur de l'Asie baroque aux musiques arabes d'Andalousie et le cycle Présences vocales dont c'est la 3ème édition. La dernière s'était conclue sur d'enthousiasmantes Aventures et Nouvelles aventures, alors j'attends avec impatience des Ombres de madrigal ou le John Cage project (entre autres).

L'orchestre ? Je ne sais pas si je vous en parle, parce que la charte graphique jaune me donne la nausée. Mais, j'irai sûrement écouter l'Espagne dans la voix de Patricia Petibon (même si le chef dirigeant la 9ème de Beethoven avec une esthétique baroque ne m'avait vraiment pas convaincue), le partenariat avec éOle pour le festival Novelum (et de nouveau Mantovani à la baguette !) ou bien le Concerto pour orchestre de Bartok en janvier puis le Concerto pour violon de Dutilleux par Renaud Capuçon.

 

Depuis le 2 septembre, il y a aussi du piano un peu partout dans la Ville rose, et pas seulement aux Jacobins. Dans cette programmation, j'aime bien l'espiègle Till (forcément !), ou bien les rencontres entre des programmes consacrés à la musique du XXème siècle et des pièces plastiques du fonds des Abattoirs.

 

Avant de parler de 2011-2012, il y aura peut-être par ici une rétrospective de l'été musical...

 

Publicité
Publicité
14 juillet 2011

Départ en estive

Diable, encore un mois qui s'est écoulé depuis le dernier message.

En plus, je ne sais de quoi vous parler... de cirque ? de musique lyrique contemporaine ? de musique de chambre en plein air ? de lectures ?

 

Bon, plutôt que de rassembler des souvenirs épars de très beaux moments du mois passé, un petit point sur les semaines à venir. Les concerts qui ont attiré mon attention, et où j'irai peut-être.

14 juillet 2011, l'agglomération toulousaine est le lieu de départ d'une étape du tour de France, et le trio Harold salue l'événement par un concert Tour de France pour trio et quatuor et mezzo-soprano.

du 18 au 29 juillet 2011, le piano se promène dans les Hautes-Pyrénées : abbaye de l'Escaladieu, église de Gerde ou Campan, Halle aux Grains de Bagnères-de-Bigorre ou au sommet du Pic du Midi !

du 17 au 29 juillet 2011, le 40ème anniversaire du Festival Musique sur Ciel, avec notamment la création mondiale d'un quintette à cordes d'Ivan Fedele.

du 24 juillet au 17 août, Saint-Lizier en Couserans souffle aussi ses bougies.

10_06saint_lizier

du 6 juillet au 19 août 2011, pour des envies éclectiques, petits détours en Haute-Garonne avec les 31 notes d'été.

 

Bref, de belles choses à voir et écouter, dont je reparlerai peut-être (enfin... j'espère !)

12 juin 2011

Des clefs pour 2011-2012

Pour pallier mon absence, une petite rétrospective.

 

Les clefs de Saint-Pierre proposait le 23 mai dernier le dernier concert de sa saison 2010-2011.

Et quel concert ! De la flûte à la baguette, avec la quasi-intégralité du pupitre de percussions de l'ONCT et deux flûtistes solo, qui ont aussi endossé les rôles de percussionnistes et de chef d'orchestre.

Au programme :

La Folia de Vivaldi pour 2 flûtes et 2 marimbas

L'Histoire du Tango de Piazzolla (3 mouvements initiaux) pour flûte et marimba

Hommage à Keith Jarrett et Gary Burton de Barbara Kolb

Acèse pour flûte en sol de Jolivet

Fragment pour caisse claire préparée de JC François

Suite en concert pour flûte et 4 percussions de Jolivet

 

Que de belles choses, encadrées par les mouvements initial et terminal de Living room music de John Cage, interprétés même par les flûtistes, sur les étuis des instruments de percussion !

Pièce tout aussi inattendue, le Fragment pour caisse claire préparée, qui a valu quelques éclats de rire dans le public.

11_05_23_clefs_caisse_claire

 

J'ai été légèrement déçue par l'Histoire du Tango que j'écoute régulièrement dans une très belle version violon-marimba, mais ça n'a pas gâché l'enthousiasme communicatif déployé par les musiciens, l'ambiance estivale et amicale de la soirée, et la beauté des pièces de Jolivet. Le point d'orgue de ce concert, la Suite fut merveilleuse de précision et reste pour moi le meilleur souvenir de cette soirée.

11_05_23_clefs_jolivet

Christophe Dewarumez, Jean-Sébastien Borsarello, Emilien Prodhomme, Jean-Loup Vergne

Sandrine Tilly et Claude Roubichou

 

 

L'association en a profité pour nous présenter le programme 2011-2012, lui aussi riche en découvertes : nouveaux musiciens de l'Orchestre qui se joignent à l'aventure chambriste, nouvelles oeuvres, nouveau challenge...

Les voyages proposés emporteront l'auditeur dans des méandres fugués, des souvenirs italiens, ou à la découverte d'instruments inentendus à l'orchestre, avant de se terminer par la sarcastique Histoire du Soldat de Stravinsky... le 30 avril.

Pourquoi finir la saison aussi tôt ? Parce que celle de l'ONCT recèle des tours et détours internationaux au mois de mai de ses musiciens !

Il faut signaler aussi la créations d'un oratorio avec Les Sacqueboutiers, ensemble de cuivres anciens de Toulouse.

 

 

Côté critique, classictoulouse est aussi enthousiaste que moi au sujet de ce concert.

 

10 juin 2011

Swensen, Pahud, Nielsen & Bruckner

Petit point critiques sur le concert du 8 juin dernier de l'ONCT.

 

Classictoulouse

Utmisol

La Dépêche du midi

Culture 31

 

Il va sans dire que je trouve les 3 premiers articles beaucoup trop dithyrambiques, et préfère la lecture de celui de Culture 31, plus fouillé dans l'analyse des partis pris musicaux.

9 juin 2011

Beaucoup de bruit pour rien !

Non, je ne vais pas vous parler de Shakespeare.

Et non, ce n'est pas parce que je suis absente que j'ai oublié ma plume au fond d'un tiroir. La preuve, elle revient, et plutôt agacée !

 

Hier soir, l'Orchestre du Capitole archi complet (pas moins de 9 cors parfois divisés en 5 cors + 4 tuben) m'a déçu.

Au programme : le Concerto pour flûte de Carl Nielsen, et la 8ème symphonie, en ut mineur, d'Anton Bruckner.

Le concerto et Pahud m'ont beaucoup plu (malgré la tête de vainqueur du flûtiste à son entrée sur scène !), donc j'y reviendrai après, parce que je garde "le meilleur pour la fin".

 

11-06-08_swensen_drPassons sur la coupe de cheveux de Swensen (photo DR, Ugo Ponte) qui ne lui va guère. J'ai été particulièrement étonnée de la puissance dégagée par l'orchestre alors que le chef restait droit et presqu'immobile sur son estrade. D'autant que ses gestes, très souples, m'auraient incitées à jouer sans rigueur, et par vagues... hum, remarque, certains accords ont l'allure de vagues. Et pour rester en rythme, les premiers pupitres de cordes tapent du pied ! Du jamais vu !

D'ailleurs, je ne les ai pas trouvé si "en rythme" que ça ces cordes. Le début du 3ème mouvement étale de belles tenues de violons, mais les archets ne changeaient pas en même temps sur les mêmes notes, à la seconde près, et les changements de notes n'étaient pas non plus rigoureusement ensemble, créant des tensions supplémentaires de 1/2 (voire 1/4) de tons dans l'écriture de Bruckner ! J'aurais préféré que ce pupitre de 16 violons joue comme un seul, ce n'est pas un résultat auquel on était habitué.

Du côté de l'harmonie, c'était vraiment beaucoup trop fort. Au point que je n'entendais pas les contrebasses pourtant à l'unisson avec le tuba et les timballes. Tant de cuivres veulent être brillants, ça se conçoit, mais il n'y avait plus aucun équilibre de l'ensemble.

 

La note de programme vantait l'écriture "comme une cathédrale sonore", j'avoue n'en avoir rien goûté tant l'interprétation m'a déplue.

Mais je dois être la seule de cet avis, car c'est une Halle aux Grains toute tremblante d'applaudissements et trépignements qui a salué le chef et l'orchestre à l'issue de ces 80' symphoniques. Comme quoi...

 

Revenons au début du programme de ce concert. Emmanuel Pahud que je connaissais de nom, et peut-être un peu au disque (ma mémoire me fait défaut) m'a enthousiasmée. Le 2ème mouvement, trés étrange, divers et mouvant, du Concerto pour flûte de Nielsen aussi.

Précision du souffle, délicatesse des traits, dialogue et couleurs de l'orchestre, l'interprétation fut aux antipodes de la symphonie.

En bis, un Caprice baroque qui nous livre encore une autre facette du flûtiste.

Bravo !

 

Le billet des critiques... dont certains n'ont pas dû écouter le même concert que moi !

 

 

15 mai 2011

Danseurs de cordes : Le Quatuor

Le quatuor (infernal) qui revisite la musique classique (mais pas que) avec humour était une nouvelle fois à Odyssud.

Le nouveau spectacle qu'ils ont proposé au public mêle instruments à cordes, chant, danse et poésie avec justesse.

11_05_11_quatuor_affiche

 

Presque 2 h de franche rigolade mais aussi d'émotion (je ne pensais pas qu'un arrangement pour quatuor à cordes de la 5ème symphonie de Ludwig me donnerait la chair de poule !).

Non, je ne dévoilerai pas les sketches hilarants que le public a salués avec enthousiasme, mais ce fut un très beau voyage dans les musiques du passé, du folklore, mais aussi actuelles ;-)

11_05_11_quatuor_danseur_de_corde

 

Faites un tour sur le site de Polyfolies pour les prochaines dates (encore quelques unes en Midi-Pyrénées, puis en région parisienne).

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 > >>
Salon de musique(s)
Publicité
Newsletter
Publicité